Une ville transparente, démocratique et la fin des privilèges politiques

Plus de 80 000 personnes vivent à La Louvière. L’avenir de notre ville n’est pas seulement l’affaire de quelques personnalités entourant le bourgmestre et encore moins de quelques agents immobiliers, mais bien de nous tous. En effet, la ville est un domaine public financé avec des deniers publics. Combien de fois n’avons-nous pas dénoncé au conseil communal le fait que la Ville prend des décisions sans se concerter avec les habitants concernés pour modifier les places de parking, pour modifier les vitesses dans les rues, pour les aménagements des rues, pour la pose de sens uniques, etc… Nous voulons rendre les décisions communales transparentes en instaurant un contrôle de celle-ci. En bref, nous construisons une ville démocratiquement forte par les citoyens et pour les citoyens.

Un. Rendre publiques et accessibles toutes les informations et décisions

  1. Nous publierons de toutes les décisions, procédures réglementaires ou législatives et communications officielle sur Internet
  2. Les contrats entre la ville et les entreprises privées doivent être rendus publics et accessibles à tous.
  3. Toutes les réunions où des décisions importantes sont prises comme les conseils communaux, les conseils d'administration des intercommunales ou les réunions de la Régie Communale Autonome seront publiques et retransmises sur Internet.     
  4. Nous rendrons publics, les mandats publics et privés, le patrimoine et les rémunérations des hommes et femmes politiques , comme cela se fait en Suède.
  5. Les membres des cabinets du bourgmestre et des échevins seront rendus publics et seront soumis aux mêmes principes de transparence.
  6. Tous les mandats, rémunérations et patrimoine des politiques et des hauts fonctionnaires des intercommunales sont rendus publiques à l'instar de ce qui se passe en Suède.

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Deux. Réduire le salaire du bourgmestre et mettre un termes aux salaires exorbitants injustifiés

  1. Nous voulons réduire le salaire du bourgmestre de La Louvière de moitié, réduire le salaire des échevins et supprimer un échevinat.
  2. Nous voulons rendre publique la rémunération des hauts fonctionnaires des associations, sociétés communales, intercommunales ou paracommunales. Cette rémunération doit également être justifiée.
  3. Nous voulons plafonner la rémunération de tout mandataire communal à 110 000 euros brut, soit un maximum de trois fois le salaire médian d’un travailleur en Belgique. Nous n’accepterons aucune exception ni dérogation au règlement communal qui sera pris en conséquence. 
  4. Nous voulons limiter les traitements dans les associations, sociétés communales, intercommunales ou paracommunales aux seules fonctions exécutives en lien avec la gestion quotidienne. La participation aux conseils d’administration ne doit donner droit qu’à un jeton de présence lié à la présence effective de l’administrateur.
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Trois. Une véritable participation et démocratie directe

  1. Des réunions de quartier sont organisées une fois par an pour informer les citoyens sur la politique menée à La Louvière et pour en discuter.
  2. Avant le lancement de tout grand projet ou de tout projet de mobilité, une présentation de celui-ci aura lieu dans les quartiers et une consultation populaire sera organisée par la ville.
  3. Lorsque 1500 Louviérois le demandent, un référendum contraignant peut être organisé.
  4. Une grande partie du budget sera décidé directement par les citoyens via le renforcement des budgets participatifs.     
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Quatre. Un monde associatif fort

  1. Une ville à la mesure des gens se construit à travers toutes les initiatives de ses habitants. Les Louviérois bâtissent leur ville en s’engageant, en collaborant, en participant à la vie politique et en menant des actions lorsque c’est nécessaire.    
  2. Les autorités communales doivent soutenir le monde associatif. Un monde associatif fort est garant d’une démocratie forte.    
  3. Nous maintenons et renforçons la Maison des Associations comme une structure pour toutes les associations.
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Cinq. Faire du conseil communal un organe de débat démocratique

  1. Le conseil communal est présidé par un conseiller communal qui sera élu par le conseil communal et non par le bourgmestre (à l'instar de ce qui se passe dans les parlements).
  2. Les réunions de commissions préparatoires sont rendues publiques.
  3. Les débats au conseil portent aussi bien sur la ville que sur toutes les ASBL et intercommunales auxquelles La Louvière participe (Hygea, Louv’Up ex Régie Communale Autonome, Indigo, Centr’Habitat, ORES, etc.)
  4. Les rapports des conseils consultatifs sont présentés au conseil communal par un membre du conseil consultatif qui peut participer au débat. 
  5. Le conseil communal doit être un lieu de débat. Les décisions de la majorité doivent être discutées. Une place importante du conseil communal doit être accordée aux problèmes rencontrés par les citoyens et aux défis auxquels La Louvière doit se confronter. 
  6. Chaque conseil communal est précédé d'une heure citoyenne durant laquelle les habitants peuvent interpeller les échevins via une procédure simple et facilement accessible. De plus, ils ont également la possibilité de participer au débat.
  7. Toute question orale des conseillers communaux doit être suivie d’une réponse, puis d’une réplique du conseiller (ce qui n’est aujourd’hui pas autorisé).
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Six. Mise en place du Bureau de la transparence et de l’éthique

  1. Nous voulons mettre en place un Bureau de la transparence et de l’éthique indépendant chargé de contrôler la bonne gestion des deniers publics de la ville, de lutter contre la corruption et d’empêcher tout conflit d'intérêt.
  2. Chaque fonctionnaire ou citoyen pourra déposer dans une boîte-aux-lettres éthique une plainte et recevra une réponse du Bureau. Les lanceurs d’alerte seront protégés.
  3. Ce bureau sera également chargé de contrôler les sociétés externes qui ont signé un contrat avec la ville et de vérifier que ces sociétés ne pratiquent pas le dumping social ou encore qu’elles n’ont pas de filiales dans les paradis fiscaux.
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Sept. Mettre en place des entreprises citoyennes 3.0

  1. Nous remplacerons les intercommunales à la structure complexe par des entreprises communales d’utilité publique.
  2. Nous voulons organiser des entreprises communales et des partenariats intercommunaux publics, transparents, démocratiques et soumis à un contrôle strict comme des entreprises citoyennes 3.0. Elles seront organisées par les citoyens et pour les citoyens, soumises à un contrôle démocratique direct, avec des conseils d’administration élus, des représentants des associations d’utilisateurs et de la société civile, et des citoyens directement élus. L'objet des entreprises (inter)communales doit être le service au public.
  3. Au sein des entreprises (inter)communales autonomes, une représentation de l’opposition politique,  du personnel et des habitants est nécessaire.
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