Du sport partout et pour tous
Un. Assez de piscines pour tous les Louviérois
- Chaque enfant doit apprendre à nager. Nous organisons des cours de natation pour tous les élèves inscrits dans une école communale. Plus généralement, chaque école doit avoir la possibilité de proposer à tous ses élèves des cours de natation.
- Une seconde piscine publique hors du centre ville (comme il en existait à Houdeng) est nécessaire pour apprendre à chaque enfant à nager et satisfaire les besoins des écoles et des familles.
- Nous maintenons nos piscines publiques afin d’avoir un contrôle sur le prix d’entrée qui doit absolument être démocratique pour permettre à chacun d’y avoir accès. Nous introduisons un tarif “jeune” et un tarif “famille”.
- L’horaire d’ouverture du Point d’eau doit être élargi afin de le rendre plus accessible, notamment pour les travailleurs qui ont des horaires “atypiques” et pour lutter contre les pics de fréquentation.
Une piscine publique à de multiples fonctions. Elle permet l’accès à un loisir démocratique et familial, à une activité sportive par tous temps et particulièrement bonne pour la santé et, évidemment, aux jeunes louviérois à apprendre à nager. Pour ces raisons, chaque école et chaque citoyen doit avoir facilement accès à une piscine publique en bon état et à prix raisonnable.
La Wallonie comptait 126 piscines publiques, dont 111 en activité, en 2015. En 2023, le chiffre retombe à 91 malgré un Plan piscines qui prévoyait la rénovation de bassins publics. Un enjeu crucial quand on sait qu’en Belgique, le nombre de noyades reste élevé. Selon Statbel, on dénombrait en moyenne une dizaine de noyades par an dans la tranche 0-24 ans entre 2017 et 2020. C’est même la première cause de décès accidentel jusqu’à l’âge de 6 ans dans notre pays.
La Louvière est confrontée à un manque de piscines pour nos enfants et nos écoles. Le Point d’Eau ne sait actuellement pas accueillir tous les élèves de toutes les écoles de l’entité (et encore moins des communes environnantes, sans piscine). Nous voulons changer ça, chaque enfant doit apprendre à nager à l’école avant l’âge de 8 ans.
Par ailleurs, de nombreuses familles se privent d’aller régulièrement à la piscine vu les tarifs assez élevés. Plus de 30€ pour un adulte et deux enfants et même en faisant le choix de ne pas profiter des jeux et espaces récréatifs, cela reste cher si l’on pratique régulièrement. Nous avons une magnifique piscine mais les tarifs sont très élevés pour y passer du temps en famille. La gratuité pour les enfants de moins de 3 ans pourrait être étendue jusqu’au primaire (6 ans) et il doit y avoir un tarif “jeunes” (6 à 18 ans) et un tarif “familles” pour rendre le coût plus accessible.
L’horaire d’ouverture du Point d’eau doit être élargi afin de le rendre plus accessible, notamment pour les travailleurs qui ont des horaires “atypiques” et pour lutter contre les pics de fréquentation. En concertation avec les travailleurs de la piscine, celle-ci pourrait être ouverte de 6h30 à 21h30 pour une plus grande amplitude d’ouverture.
Deux. Une infrastructure sportive publique et de qualité
- Nous développons les infrastructures et garantissons le principe “un club/un lieu”.
- Nous mobilisons les infrastructures scolaires afin de partager les ressources et pour les rénover au service de tous.
Dans nos clubs sportifs, les bénévoles et comités doivent trop souvent jongler entre les créneaux horaires manquants, des infrastructures vieillissantes et une certaine concurrence pour l’accès aux salles. Il peut arriver qu’un club sportif de l’entité doive compléter ses horaires d’entraînement en allant à Thieu ou Morlanwelz par exemple. Pour résoudre ce casse-tête, il faut donc étudier les possibilités de construire des halls sportifs supplémentaires ou de généraliser la mise à disposition des halls sportifs des écoles aux clubs comme cela se fait déjà à certains endroits. Cette formule gagnant-gagnant permet de ne pas repartir de zéro dans la construction et a l’avantage de rénover les infrastructures des écoles en même temps que de soulager les clubs sportifs de l’entité.
Trois. Une offre sportive accessible à toutes et tous
- Nous garantissons dans le temps les chèques “Louv’sport” qui soulagent les familles face aux coûts des cotisations des clubs sportifs. Nous augmentons leur valeur à 100€. Nous automatisons leur octroi.
- Nous mettons aussi l’accent sur le sport féminin. Nous prenons des initiatives pour que chaque sport ait son club féminin et prenons en compte le bien-être et la sécurité des filles et des femmes dans nos infrastructures, y compris dans les infrastructures et agoras de quartier
Le manque de temps est un autre obstacle dans la pratique d’un sport. Nous introduisons pour le personnel de la ville et des intercommunales des heures de crédit-temps pour le sport qui permettront aux travailleurs de pratiquer trois heures d’activité sportive par semaine pendant leurs heures de travail plutôt que sur les temps de midi et de manière informelle. Les bienfaits du sport sur ces personnes augmenteront leurs capacités de travail et leur santé à long terme.
Le “sport pour tous” doit aussi avancer sur le sport féminin. Pour chaque nouvelle infrastructure (et surtout les infrastructures de quartier comme les aires de jeux et Agora), la Commune s’assure que l’infrastructure ne mette pas de côté les filles dans les activités proposées et soit sécurisée pour elles. Nous proposons également que la Maison du sport fasse une étude sur le sport féminin et prenne des initiatives avec les clubs pour combler certains manques (comme par exemple une section féminine de Basket-ball à La Louvière).
Quatre. Du sport dans nos quartiers
- Nous écoutons les sportifs et citoyens de notre ville et nous créons un axe sport au budget participatif pour leur permettre de gérer des projets de A à Z et permettre à la ville d’avoir des infrastructures de quartier originales et adaptées à la pratique.
- Nous comblons les manques dans les “petites” infrastructures de quartier (par exemple en créant un parc de “Street Workout”) et nous intégrons les infrastructures de quartier dans l’aménagement du territoire.
Notre ville a ses agora et quelques “parcours vita”, c’est une bonne chose, mais nous pouvons aller plus loin et être plus à l’écoute des citoyens et des passionnés. Par exemple, il n’y a pas encore de parc de “street workout” à La Louvière alors qu’il y en a deux à Mons et nos joggeurs doivent souvent se déplacer…en voiture pour pratiquer dans un cadre plus naturel et propice à la course à pied.
Nous proposons d’augmenter le budget participatif et d’y inclure chaque année un volet “sport dans nos quartiers” pour que nos “petites” infrastructures soient adaptées à la pratique et que nos citoyens et jeunes passionnés de sport puissent participer de A à Z au projet.
Enfin, nous proposons que l’infrastructure sportive de proximité soit davantage prise en compte dans l’aménagement du territoire et les rénovations urbaines dans notre ville. Par exemple, la construction du nouveau stade de foot du Tivoli et la future rénovation du stade d’athlétisme sont l’occasion rêvée de refaire les abords et d’y inclure une promenade verte pour les familles et joggers et des petites infrastructures sportives qui manquent dans ce quartier très bétonné et peuplé.