Une ville qui bouge
...avec des transports gratuits de qualité
Le centre-ville se meurt à La Louvière. Faire revivre la ville est l’une des priorités des habitants. C’est possible, tout en répondant au défi climatique en transformant profondément l’offre de transport en commun ce qui sera une des priorités du PTB. Ce n’est pas normal qu’il n’y ait plus de bus après 21h dans le centre de La Louvière ou quasiment pas le week-end sur certaines lignes.
A court terme, nous voulons lancer 3 lignes de bus très fréquents et gratuits à La Louvière, comme cela a été le cas durant des années à Mons. À plus long terme, nous voulons instaurer la gratuité totale comme à Dunkerque. L’exemple de la ligne 82 montre que quand on augmente la fréquence, il y a beaucoup plus de voyageurs sur la ligne (50% de voyageurs en plus depuis la fréquence au ¼ d’heure).
Nous avons l’ambition d’investir 1,2 million d’euros pour développer le transport en commun à La Louvière grâce à une série de mesures fiscales qui ne touche pas les habitants ni les petits commerçants.
Un. Des transports en commun gratuits et de qualité pour faire revivre la ville
- Dans un premier temps, nous rendons 3 lignes de bus totalement gratuites avec des passages toutes les 15 minutes et plus tard le soir afin de relier les différentes entités de la ville et Cora au centre ville de manière rapide, efficace et gratuite (comme cela existait à Mons).
- Nous investissons 1,2 millions d’euros1 dans ce projet et nous finançons cela via la suppression d’un poste d’échevin, l’augmentation de la taxe sur les grandes surfaces (taxe sur les parkings), la taxe sur les friches industrielles, l’augmentation de la taxe sur les banques, l’instauration d’une taxes sur les surfaces de bureau, la réinstauration d’une de la taxes sur les pylônes de GSM,...
- À plus long terme, nous voulons étendre la gratuité et l'augmentation de la fréquence aussi le soir et le week-end à toutes les lignes. Nous reproduisons ce qui se fait depuis 2019 à Dunkerque.
- Pour des transports en commun sûrs, nous augmentons le nombre d’accompagnateurs dans les transports en commun.
- Pour les trajets du soir, nous lançons un projet pilote d’arrêts à la demande (devant le domicile de l’usager) comme cela existe en région parisienne.
- Nous rendons tous les véhicules du TEC accessibles aux personnes à mobilité réduite ou avec une poussette.
À La Louvière, rendre les TEC gratuits pour tous les Louviérois coûterait environ 1,2 millions d’euros (puisque la Région wallonne paye déjà 85% des coûts). C’est ce que la Ville paye chaque année pour l’exploitation de la piscine de La Louvière, par exemple. La gratuité a déjà existé en Belgique, par exemple à Mons ou Hasselt où la Ville assurait une partie du coût. La gratuité des transports en commun est donc parfaitement faisable et peut être une mesure clé afin de rendre la mobilité plus durable et plus accessible. Cependant, une gratuité sans améliorer la fréquence n’aura pas suffisamment d’impact sur la vie des Louviérois. C’est la raison pour laquelle nous voulons, dans un premier temps, limiter la gratuité et l’augmentation de la fréquence à 3 lignes, passant par le centre-ville, les différentes entités et le zoning de Cora. Nous investissons 1,2 millions d’euros dans ce projet et nous finançons cela via la suppression d’un poste d’échevin, l’augmentation de la taxe sur les grandes surfaces (taxe sur les parkings), la taxe sur les friches industrielles, l’augmentation de la taxe sur les banques, l’instauration d’une taxes sur les surfaces de bureau, la réinstauration d’une de la taxes sur les pylônes de GSM,...
Nous étendrons par la suite cette gratuité et augmentation de la fréquence à toutes les lignes, sur le modèle de la ville de Dunkerque.
Les personnes qui ont des problèmes physiques doivent elles aussi pouvoir prendre facilement le bus. La Ville devra s’assurer que les adaptations nécessaires seront réalisées par les TEC.
Notre région a connu plusieurs agressions sur les conducteurs de bus. Pour des transports en commun sûrs, nous augmentons le nombre d’accompagnateurs dans les transports en commun.
Pour les trajets du soir, nous lançons un projet pilote d’arrêts à la demande (devant le domicile de l’usager) comme cela existe en région parisienne. Cela diminue l’insécurité la nuit.
Deux. Une ville qui favorise la mobilité douce
- Nous favorisons le développement du vélo à La Louvière, notamment en installant plus de pistes cyclables sécurisées et en installant des possibilités de stationnement sûrs et en suffisance pour vélo.
- Nous mettons en place un système de voitures partagées à l’instar de villes telles que Mons, Charleroi et Soignies. La gestion doit être dans les mains de la Ville.
- Nous réaffectons d’anciens ponts de chemin de fer en sentiers Ravel (par exemple, vers Houdeng). Nous mettrons en place des routes protégées pour amener les enfants à l’école en toute sécurité, en priorité.
- Nous investissons aussi pour rénover les trottoirs et améliorer les espaces pour les piétons afin qu'ils aient la place qu'ils méritent en ville.
- Les petits sentiers piétons seront entretenus et sécurisés
- Nous prévoyons une piste cyclable à chaque rénovation de rue et nous faisons des pistes cyclables sécurisées sur des itinéraires importants d’entrée et sortie de ville.
Une politique cycliste volontariste est indispensable pour faire avancer notre ville vers un mode de déplacement durable. Si nous voulons faire de La Louvière une ville aussi pour les cyclistes et les piétons, il faut qu’on puisse y marcher et faire du vélo en toute sécurité, de façon simple et agréable. Il faut donc développer un réseau de pistes cyclables, et entreprendre une rénovation des pistes cyclables comme des trottoirs. Là où c'est nécessaire, il faut également les élargir. Et partout où cyclistes, piétons et circulation motorisée se côtoient, nous éviterons le plus possible tout contact. Nous élaborons un cahier de revendication vis-à-vis de la Région pour développer les pistes cyclables sécurisées sur les routes régionales de l’entité qui constituent souvent les points les plus dangereux pour les cyclistes dans l’entité.
Trois. Une politique intelligente et juste pour les voitures
- Pour une vraie gratuité du parking à La Louvière (voir chapitre “Stop aux taxes injustes”)
- Le parking de la gare de La Louvière-Sud doit être étendu, particulièrement au sud des voies (avec accès direct aux voies).
- Nous encourageons le développement d’une flotte de voitures partagées comme cela existe dans les autres grandes villes.
- Lors de grands événements, afin de réduire le problème de parking, nous laisserons ouverts aux riverains les parkings des grands magasins, des entreprises et des services communaux.
- Le pont Capitte doit être remplacé dans les plus brefs délais.
Nous faisons de La Louvière une ville où les choix en faveur des transports en commun ou de la mobilité douce seront tout simplement les premiers disponibles. Cela veut dire que, dans chaque quartier, des équipements de base seront présents. Magasins, services et centres médicaux, sans oublier centres culturels, lieux de rencontre et espaces verts et ouverts. Tout cela mis ensemble nous donne un quartier intégral. Les riverains ne devront pas sillonner la ville toute la journée, mais trouveront ce qu’ils cherchent à deux pas de chez eux. La proximité devient ainsi le début de la mobilité et du coup, l’auto devient superflue dans la plupart des cas.
Mais pour tous ceux qui ont tout de même besoin de leur voiture, il faut une politique intelligente et juste. Lors de grands événements, afin de réduire le problème de stationnement, les parkings des grands magasins, des entreprises et des services communaux doivent être accessibles aux riverains, quitte à organiser des navettes gratuites.
Quatre. Le rail comme colonne vertébrale de la mobilité
- La ligne La Louvière-Bruxelles doit devenir plus rapide et plus ponctuelle, avec 2 trains rapides par heure minimum.
- La SNCB doit maintenir des guichets avec du personnel et aménager les deux gares de manière à ce qu’elles deviennent des lieux sûrs et agréables.
- Nous menons une enquête auprès du personnel ferroviaire local et des navetteurs louviérois et nous adressons un cahier de revendications à la SNCB pour améliorer son service.
- Tous les quais et les trains doivent être accessibles aux personnes à mobilité réduite.
- Nous favorisons l’intermodalité, en permettant notamment de combiner facilement transport en commun et vélo.
- A plus long terme, nous étudions la possibilité de réaménager un réseau de trains autour de la ville de La Louvière sur les nombreuses lignes de trains existantes notamment près du zoning de Cora étant donné le développement du quartier.
Ce sont les mêmes partis qui sont en coalition à La Louvière qui depuis des années portent la responsabilité du désinvestissement dans la SNCB. Nous prendrons en main le combat pour les obliger à réinvestir aussi dans le chemin de fer, dans une SNCB du 21e siècle qui est absolument nécessaire si on veut affronter les défis du réchauffement climatique.
Le train doit (re)devenir une alternative pour les travailleurs et étudiants qui vont travailler ou étudier tous les jours dans d’autres villes. Les trains vers Bruxelles, Mons et Charleroi, entre autres, doivent être des lignes avec une bonne fréquence matin et soir et des trains ponctuels. Elles doivent être desservies aussi en weekend et en soirée pour pouvoir rentrer après un spectacle ou un verre en ville, par exemple.
Nous insistons pour que la SNCB maintienne des guichets et du personnel à la gare de La Louvière Sud et La Louvière Centre. Ces guichets peuvent évoluer pour développer d’autres compétences comme informer les habitants en matière de mobilité et en faire des références de la mobilité dans la commune. Nous insistons pour que la SNCB investisse afin que la ligne La Louvière-Bruxelles soit plus rapide et plus ponctuelle, avec 2 trains rapides par heure.
Nous menons une enquête auprès du personnel ferroviaire local et des navetteurs louviérois et nous adressons un cahier de revendications à la SNCB. Tous les quais et les trains doivent être accessibles aux personnes à mobilité réduite. À l’heure actuelle, à plusieurs endroits, l’espace entre le quai et la première marche du train est trop grand et cela rend la montée difficile voire impossible pour les personnes avec des difficultés physiques. Il est inacceptable qu’il n’y ait ni ascenseur ni escalator dans aucune des gares d’une ville de plus de 80 000 habitants.
Nous favorisons l’intermodalité, en permettant notamment de combiner facilement transport en commun et vélo. A plus long terme, nous étudions la possibilité de réaménager un réseau de trains autour de la ville de La Louvière sur les nombreuses lignes de trains existantes notamment près du zoning de Cora étant donné le développement prévu du quartier.